Le sulfite, ou dioxyde de soufre (E220), stabilise le vin et bloque les fermentations indésirables. Il est cependant connu pour déclencher chez certaines personnes des réactions allergiques, migraines et inconforts digestifs.
Le cahier des charges bio limite la quantité maximale de sulfites ajoutés, de l’ordre de 100 mg/l maximum pour les rouges, 150 mg/l pour les blancs et rosés ; contre 150 à 200 mg/l pour le conventionnel (règlement UE).
- Vin rouge bio : maximum 100 mg/l (souvent 30-80 mg/l dans la réalité)
- Vin blanc bio : maximum 150 mg/l
- Vin conventionnel : jusqu’à 200 mg/l
Les vins « nature » ou « sans sulfites ajoutés » vont encore plus loin, mais leur conservation est aussi plus délicate.
L’impact sur la santé ? Les vrais cas d’allergie au sulfite sont rares (moins d’1% de la population selon l’EFSA). Cependant, chez les personnes intolérantes, même de faibles doses peuvent induire des réactions. D’ailleurs, le vin n’est pas la seule source : fruits secs, charcuteries, crustacés en contiennent fréquemment plus.
La baisse des doses dans le bio réduit donc à la marge les risques pour la population générale, mais peut améliorer la tolérance pour les personnes sensibles.