Découvrir la bio en 2 minutes:
Où trouver un producteur bio en Alsace ?
Vous recherchez des légumes bio alsaciens, un viticulteur bio, des produits laitiers bio locaux, un marché bio ou une livraison de paniers bio près de chez vous ? Quel restaurant propose des produits bio? Quel est le magasin bio le plus proche?
Consultez l’annuaire des opérateurs bio en Alsace (producteurs bio, transformateurs bio et distributeurs bio).
La bio préserve notre environnement :
Comme le montre le rapport de l’ONU sur les changements climatiques (19/02/2001), l’environnement devient le premier problème de l’humanité.
L’agriculteur biologique respecte, restaure et entretient les équilibres biologiques sans lesquels la vie ne peut se développer et durer. N’ayant pas recours à la pharmacopée de synthèse, il est obligé de rechercher ces équilibres pour pouvoir assurer ses récoltes.( Travaux du GRAB – Groupe de recherche en Agriculture Biologique, sur la biodiversité ; bilan ornithologique, influence des bandes enherbées sur les colonies de puceron cendré et les auxiliaires, effectifs d’aranéides )
L’agriculture biologique n’utilise pas de molécules de synthèse , ni en fertilisation, ni en désherbage, ni en lutte phytosanitaire. L’agriculture bio ne pollue pas avec les pesticides, fongicides et autres engrais de synthèse : plus globalement, diverses études ( JL BOURDAIS : « Agrobiologie et environnement, une comparaison des systèmes de production agrobiologiques et conventionnels en Aquitaine sur la base d’indicateurs » Cemagref, Septembre 1999 ; Laurence HEYDEL : « Agriculture biologique et enjeux environnementaux » Corabio ; Claude AUBERT et Blaise LECLERC : « Bio, Raisonnée, OGM quelle agriculture dans notre assiette » Terre Vivante ) concluent à une pollution générale moindre.
L’agriculture biologique a, en regard de l’agriculture conventionnelle, un impact très positif sur l’ensemble des composantes de l’environnement : qualité des eaux, fertilité des sols (les phénomènes d’érosion et d’appauvrissement des sols sont présents partout dans le monde), préservation de la biodiversité et des ressources naturelles.
L’agriculture biologique utilise moins d’eau , en raison de ses techniques de travail du sol, des variétés qu’elle utilise mais aussi parce que sa logique agronomique et donc économique, ne l’incite pas à intensifier sa production annuelle mais à raisonner sur une rotation longue. Une étude menée récemment aux Etats-Unis a démontré une meilleure résistance de la bio à la sécheresse.
Manger bio réduit les risques sanitaires :
Tous les produits biologiques sont évidemment soumis aux mêmes obligations de garanties sanitaires que tous les autres produits alimentaires.
• Le mode de production biologique proscrit dans sa réglementation, l’utilisation de produits chimiques de synthèse (pesticides et engrais chimiques). Le résultat est confirmé par le rapport de l’ AFSSA  : « l’ensemble des études disponibles montre que la grande majorité des produits biologiques ne contiennent pas de résidus de pesticides ».
La consommation de produits bio constitue donc une forte garantie pour la santé humaine, étant donnés les dangers des pesticides chimiques :
• De nombreuses études tendent à faire un lien entre l’exposition aux pesticides et l’apparition de maladies de type cancéreux (Références sur le site du MDRGF (Mouvement pour le Droit et le Respect des Générations Futures), association loi 1901 travaillant sur le thème des pesticides ) :
• L’exposition professionnelle des parents aux pesticides semble augmenter le risque de leucémie chez l’enfant : JL Daniels et al.Pesticides and childhood cancers, Env Health Persp 105 (1997)
• Une étude conduite en Ile de France montre que l’utilisation de pesticides à la maison augmente le risque de cancer du cerveau de l’enfant : S. CORDIER, MJ IGLESIAS, C Le GOASTER et al. Incidence and risk factors for childhood brain tumours in the Ile de France. Intl J Cancer 59 (1994).
• La thèse du professeur Jena François VIEL montre que la mortalité par cancer du cerveau et l’exposition aux pesticides utilisés dans les vignes sont statistiquement liées : JF VIEL. Étude des associations géographiques entre mortalité par cancers en milieu agricole et exposition aux pesticides (1992)
• Une région du Minnesota où sont largement utilisés les fongicides du type manèbe et mancozèbe a un taux de cancers de la thyroïde trois fois supérieur à la « normale » : D.M. Schreinemachers, J.P. Creason and V.F. Garry. Cancer mortality in agricultural regions of Minnesota, Env Healht Persp 107 (1999)
• Par ailleurs certaines études montrent que les pesticides peuvent être à l’origine de troubles de la reproduction (malformations génitales des bébés, baisse de la fertilité masculine etc.) :
• L’équipe du Professeur Sultan (CHU Montpellier) a suivi 2 043 naissances au cours d’une enquête épidémiologique réalisée en 2002 à la maternité montpelliéraine Clémentville. (Arbobio-infos Mai 2003). Les principaux constats sont : un enfant d’agriculteur a 4 fois plus de risque d’avoir une malformation génitale.
• L’agriculture bio a toujours proscrit les farines animales dans l’alimentation des herbivores, interdit les OGM et limite fortement l’utilisation d’antibiotiques en élevage. Enfin, deux synthèses récentes (AFSSA, 2003 et FAO, 2000) ont démontré que les produits bio ne recelaient pas plus de mycotoxines que les autres, parfois moins.
Manger bio est un facteur de santé et d’équilibre nutritionnel :
Une alimentation de qualité est un facteur d’équilibre et de bonne santé  : l’alimentation doit être variée et apporter régulièrement des « éléments de vie  » que sont les vitamines et les oligo-éléments indispensables aux réactions biochimiques de l’organisme. Les molécules anti-oxydantes contenues dans les fruits et légumes ont un effet connu sur la prévention des cancers. Enfin les fibres améliorent la digestion et donc l’assimilation des nutriments par l’organisme.
Par ailleurs, chaque aliment nous apporte d’une part de l’énergie – mesurée en calories ou en joules – sous la forme de glucides, de lipides ou de protéines, d’autre part des nutriments et substances protectrices. Le secret d’une alimentation équilibrée c’est d’une part une juste proportion entre les différents nutriments, d’autre part un bon équilibre entre les quantités d’énergies et de nutriments absorbés.
Si l’apport d’énergie est excessif : nous prendrons des kg, et l’apport de nutriments insuffisant entraînera un risque de carences.
C’est ce rapport énergie/nutriments qu’exprime la densité nutritionnelle , c’est-à -dire la densité de nutriments rapportée non par kilo d’aliments mais par milliers de calories contenus dans l’aliment. Dans les aliments issus de production et transformation industrielle, on parle à l’inverse de calories vides, c’est-à -dire un apport calorique important et très peu de nutriments.
Divers facteurs peuvent être identifiés dans la progression de l’obésité, nous pouvons citer : la monotonie du contenu des repas , de plus en plus déstructurés, la standardisation et l’industrialisation des aliments, qui amène en trop grande quantité sel, sucre et matières grasses et pas assez de glucides lents et de fibres.
Les produits bio présentent des avantages nutritionnels directs :
• L’ AFSSA reconnaît que les procédés de transformation utilisés pour les produits biologiques préservent de façon optimale les qualités nutritionnelles des matières premières (exemple de procédés de fabrication de pain, de pression des huiles).
• En consommant des fruits et légumes et des céréales complètes ou semi complètes (pâtes, pain complet ou semi-complet.) on améliore l’apport en fibres . En toute logique, les céréales complètes doivent être issues de l’agriculture biologique, mode de production exempt de produits chimiques (pesticides, fongicides, insecticides.) pour se prémunir du risque d’assimiler ces produits chimiques qui se concentrent essentiellement dans l’enveloppe du grain.
• Les analyses nutritionnelles reprises dans le rapport de l’AFSSA en septembre 2003 montrent que les produits biologiques ont tendance à présenter des teneurs supérieures en : matière sèche dans les légumes ; magnésium, fer, vitamine C dans certains légumes ; acides gras poly-insaturés dans les viandes ; polyphénols dans les fruits et légumes
La bio favorise l’emploi et le développement rural :
• L’agriculture biologique génère environ 30% d’emplois en plus (Rapport FNAB DATAR VEROT 1998).
• Ce qui implique une répartition de la plus value en agriculture biologique nettement plus en amont que dans le système actuel. Cela a pour conséquence une revalorisation du produit départemental brut, pour les départements ruraux, et garantit un milieu rural plus vivant .
• En outre, la demande de qualité environnementale va croissant et devient un enjeu très important en matière de tourisme, d’aménagement du territoire (plus de résidences en milieu rural) et de décentralisation des activités. Les moyens de communication actuels permettent de plus en plus de travailler chez soi. Dans tous les cas ce sont des créations ou des transferts d’emplois qui se feront au bénéfice du milieu rural sur la base d’un environnement « sain ».
Le prix des produits biologiques (ou) Le coût de la qualité
Des aliments un peu plus chers ?
• L’agriculture biologique par ses pratiques entraîne un prix supérieur des aliments bio. En effet le besoin de main d’ouvre est plus important (plus de travail du sol pour remplacer les traitements chimiques)
• Les rendements sont généralement plus faibles.
• Le respect de la traçabilité des produits bio nécessite des circuits spécifiques avec des coûts supplémentaires.
• Les animaux sont abattus plus tard (ils doivent donc être nourris plus longtemps)
• Toutefois en générant plus d’emploi et en évitant les effets pervers notamment de pollution, le coût est moindre pour la société et donc pour le contribuable.
Et si on consommait différemment ?
• Depuis 50 ans, la part du budget familial consacrée à l’alimentation est passée de 40% à 15%.
• Manger bio, c’est accepter que l’alimentation reste une priorité.
• Avec une tendance pour les produits bio, notamment dans les légumes, à plus de matière sèche (35% en plus), à des produits plus denses et plus complets, l’apport nutritionnel à l’unité est plus important .
• Le changement de certaines de nos habitudes peut permettre de conserver le même budget alimentaire.
Par exemple :
– Rééquilibrer les repas en céréales, légumineuses et légumes vert .
– Choisir des légumes et fruits de saisons
– Redonner au pain une place de choix.